
Par Grevisse Tekilazaya
Le président de la Chambre basse du Parlement, Vital Kamerhe, a interpellé l'envoyé spécial du Président américain, Donald Trump, et membre du Congrès, Ronny Jackson, sur la nécessité d'un accompagnement international pour la réussite du processus de Luanda. Le speaker la Chambre basse du Parlement l'a dit, ce lundi, au cours de leur rencontre au Palais du Peuple, à Kinshasa.
Le professeur Vital Kamerhe a notamment insisté sur la cohésion nationale, un point essentiel pour prévenir de nouveaux conflits et consolider les avancées obtenues.
Il a salué le soutien reçu de plusieurs pays et organisations internationales, spécialement des États-Unis, qu'il a invités à accompagner ce processus. Le speaker de la Chambre basse du Parlement a rappelé qu'en ce moment, la République démocratique du Congo a besoin du soutien de tout le monde, pour retrouver définitivement la paix durable dans le pays.
En tant que membre du Congrès américain, il était question pour Ronny Jackson de venir témoigner auprès du président de l'Assemblée nationale congolais le soutien total des États-Unis à la République démocratique du Congo concernant son droit légitime du respect de son intégrité territoriale.
L'envoyé de Donald Trump a affirmé que la nouvelle administration américaine aspire à œuvrer pour le retour de la paix dans la sous-région des grands lacs, spécialement en RDC, afin de permettre aux entreprises américaines de saisir les opportunités d'affaires que le pays de Lumumba offre dans différents secteurs.
"Nous sommes d'avis que l'intégrité territoriale de la République démocratique du Congo est inviolable, et nous sommes donc contre la violation de sa souveraineté. Les États-Unis ont intérêt aujourd'hui à voir une sous-région des grands lacs en paix, où la coopération règne entre pays et où les populations sont en sécurité", a-t-il déclaré.
Concernant les discussions qui s'ouvrent le mardi 18 mars à Luanda, sous les auspices du Président Angolais Joao Lourenço, ce membre du Congrès américain a rajouté que l'administration Trump est favorable à toute voie visant à terminer ce conflit d'une manière diplomatique, à l'instar de la démarche qui s'annonce à Luanda.