
Par Grevisse Tekilazaya
L'artiste musicien Koffi Olomide est attendu ce lundi 15 juillet au parquet général près la Cour de Cassation. Cette conversation intervient bien après son audition au CSAC -Conseil supérieur de l'Audiovisuel et de la Communication-, le jeudi 11 juillet courant. D'après la coalition Lamuka, cette convocation démontre la dérive dictatoriale sous le règne de Félix Tshisekedi.
Par le biais de Prince Epenge, l'un des cadres de la coalition Lamuka, la plateforme politique dirigée par l'opposant Martin Fayulu promet de faire barrage à ce qu'elle considère comme une entrave aux droits et libertés des Congolais. "Qui oserait ouvrir sa bouche, comme Koffi Olomide, pour dénoncer l'incapacité du régime Tshisekedi à protéger les Congolais et à récupérer les territoires occupés par les rebelles par cette guerre d'agression ?", s'interroge Epenge.
Indigné par l'attitude de la justice congolaise, Prince Epenge, loin de toute polémique observée sur ce sujet, précise que l'artiste Koffi Olomide n'a fait que "tirer profit de la Constitution pour s'exprimer, en interpellant les acteurs politiques que nous sommes, à avoir un comportement adapté avec un pays en guerre, à donner plus de moyens matériels, financiers et humains à ceux qui sont au front, pour qu'ils puissent défendre la République et protéger les Citoyens congolais".
La coalition Lamuka et toute l'opposition apportent, dès lors, leur soutien à Koffi et dénoncent la démarche attentatoire aux droits et libertés des Congolais.
Cette convocation de l'artiste musicien Koffi Olomide fait notamment suite à ses propos critiques tenus au sujet de l'incapacité de la République Démocratique du Congo à se défendre face à l'agression rwandaise.