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Procès coup d'État manqué en appel : Les prévenus nient leur "implication" dans la démarche de Christian Malanga de vouloir renverser les institutions

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Les prévenus dans l'affaire du Coup d'État manqué lors d'une audience publique à la prison militaire de Ndolo
Les prévenus dans l'affaire du Coup d'État manqué lors d'une audience publique à la prison militaire de Ndolo

Par Don Benjamin Makolo 

La Cour militaire de Kinshasa/Gombe siégeant en audience foraine a poursuivi, ce lundi 18 novembre 2024, l'examen du dossier du Coup d'État manqué du 19 mai dernier. Un procès interjeté en appel par les 37 prévenus condamnés à la peine de mort.

L'audience du vendredi 15 novembre dernier a été interrompue à cause des conditions météorologiques défavorables, qui n'avaient pas favorisé la poursuite des auditions des prévenus. 

Les détenus ont, dans leurs interventions, nié  toute "implication" dans la démarche de Christian Malanga de vouloir renverser les institutions. Pour la plupart d'entre eux, leur présence dans le groupe de Christian Malanga était justifié par la promesse leur faite par le recruteur d'obtenir du travail au sein d'une ONG des étrangers.

Maître Joslin Botange, l'un des avocats de la défense, espère que le juge en appel va rétablir leurs clients dans leurs droits. Car, selon lui, la décision du premier juge dans cette affaire a été prise sur base "des suppositions".

Pour rappel, ces 37 prévenus ont été condamnés au premier degré à la peine de mort, pour des infractions d'association de malfaiteurs, d'attentat et de terrorisme. Parmi eux figurent Marcel Malanga, fils de Christian Malanga, Tyler Christian Thomson, Zalman Pollum Benjamin et Nkele Mbuela Ruffin. L'expert militaire belgo-congolais Jean-Jacques Wondo a également été condamné à la peine de mort, pour association de malfaiteurs et attentat.

Lundi 18 novembre 2024 - 21:06