
Par Patrick Kitoko
Le ministre congolais de la Justice, Guillaume Ngefa Atondoko Andali, a annoncé la suppression du permis de culte obligatoire, une mesure instaurée sous le mandat de son prédécesseur, Constant Mutamba, et critiquée pour son absence de base légale.
Dans une déclaration publique, le ministre a affirmé que cette décision vise à renforcer la liberté de religion ainsi que la sécurité juridique des confessions religieuses en RDC -République Démocratique du Congo-.
“ Nous devons garantir aux citoyens une pratique libre de leur foi, dans le respect de la Constitution et des lois de la République ”, a-t-il déclaré.
La mesure supprimée avait été introduite comme une condition préalable à l’exercice officiel du culte pour les organisations religieuses, suscitant de nombreuses critiques de la part de la société civile et de certains leaders religieux, qui y voyaient un frein à la liberté de culte.
Dans le même élan, le ministre a également annoncé la levée de la suspension temporaire de la délivrance de plusieurs documents administratifs, une autre décision héritée de l’ancienne équipe dirigeante. Cette levée permettra notamment aux confessions religieuses et aux associations de reprendre plus facilement leurs démarches administratives.
Ces annonces marquent une rupture avec la politique précédente et sont accueillies comme un geste d’ouverture en faveur des droits fondamentaux, particulièrement dans un pays où les organisations religieuses jouent un rôle central dans la vie sociale et politique.