
Par Patrick Kitoko
Les voix continuent de se lever sur des propositions et autres pistes de solution à suggérer, pour la résolution de la crise en RDC -République Démocratique du Congo-.
Si pour les uns, l'on doit adopter le schéma proposé par le tandem CENCO-ECC, d'autres, par contre, estiment qu'il faudrait plutôt faire participer la population à la base, en adoptant une approche globale et participative.
C'est le cas de Florimond Muteba, président du conseil d'administration de l'ODEP -Observatoire de la dépense publique-, qui propose un dialogue citoyen fondé sur les aspirations de la population.
“Face à la crise multidimensionnelle que traverse notre pays, la seule voie viable est celle qui consiste à compter sur nos propres forces. Et cette force, c'est d'abord la population, bien avant les ressources naturelles. Elle doit être le moteur et la bénéficiaire de tout processus de développement”, martèle-t-il.
Pour marquer les points de divergences entre sa proposition et la démarche initiée par les princes de l'Eglise, cet acteur de la société civile pense que la CENCO et l'ECC ont péché dans le choix des acteurs majeurs à contacter quant à la recherche de solutions pour la crise congolaise.
“La CENCO et l'ECC commencent par le sommet, par les élites, par les occidentaux. Elles sont allées à l'extérieur consulter ces élites, avant de revenir vers la population. Ce format ne fonctionnera jamais. Il faut commencer par le bas: impliquer la population dans le diagnostic de nos problèmes. Il faut compter sur le peuple congolais en premier lieu”, a-t-il souligné.
Rappelons que, toujours dans la recherche de solutions à la crise congolaise en particulier, et celle de la sous région en général, le Président ougandais Yoweri Museveni avait proposé un dialogue entre les acteurs majeurs de la sous région. Car, a l'en croire, ces derniers maîtrisent mieux la situation, en lieu et place d'aller chercher de solutions chez ceux qui seraient de potentiels pyromanes dans cette affaire.