
Kinshasa, octobre 2025. La condamnation de l’ancien président Joseph Kabila Kabange n’est pas un fait judiciaire. C’est une manœuvre politique mal ficelée qui en dit long sur l’état de la démocratie en République démocratique du Congo.
Dans un pays où l’insécurité, la pauvreté et la corruption battent des records, le pouvoir en place détourne l’attention en ciblant celui qui incarne encore la stabilité institutionnelle et la mémoire républicaine.
Un procès, zéro preuve
Le dossier est vide.
Aucune preuve matérielle.
Des témoignages contradictoires, non assermentés, voire rétractés.
Ce que certains ont présenté comme une avancée judiciaire n’est qu’un outil de règlement de comptes contre un homme qui, à 29 ans, avait déjà :
• Réunifié un pays déchiré par la guerre,
• Doté le Congo d’une Constitution moderne,
• Organisé les premières élections libres de son histoire,
• Assuré deux mandats sans tripatouillage institutionnel.
Un précédent dangereux pour l’opposition
L’ONG Human Rights Watch ne s’y est pas trompée :
« Ce verdict n’est pas un triomphe de la justice, mais le symptôme d’une dérive autoritaire. »
Aujourd’hui Kabila. Demain, tout autre opposant sérieux ?
Le message est glaçant : en RDC, contester peut désormais vous conduire devant une justice aux ordres.
Un régime Tshisekedi en perte de repères
Depuis son arrivée au pouvoir, Félix Tshisekedi multiplie les échecs :
• Échec économique : inflation hors de contrôle, chômage record ;
• Échec sécuritaire : insécurité à l’Est, à l’Ouest et presque partout dans le pays ;
• Échec politique : tribalisme, répression, divisions artificielles ;
• Échec stratégique : aucune vision nationale ni diplomatique cohérente.
Face à ce bilan, le pouvoir préfère fabriquer des ennemis plutôt que des solutions.
L’Histoire a déjà tranché ailleurs
Les cas de Pétain vs De Gaulle en France ou Bolsonaro vs Lula au Brésil le prouvent :
• Ceux qu’on a voulu enterrer à coups de procès politiques sont souvent réhabilités par l’Histoire et par les peuples.
• Ceux qui gouvernent par la peur finissent isolés.
On ne neutralise pas une vision politique par une manœuvre judiciaire.
Le président Kabila reste debout. Le Congo ne s’effacera pas.
Le peuple congolais n’a pas été dupe. Le jour du verdict, il a préféré suivre un match de football plutôt que cette mise en scène politique.
Joseph Kabila, lui, est resté silencieux. Pas par faiblesse, mais parce que les hommes d’État parlent peu quand l’Histoire parle pour eux.
Le message est clair :
• Ce procès est une honte nationale,
• Ce verdict est nul sur le plan moral comme juridique,
• Ce pouvoir n’a ni la légitimité ni la lucidité pour réécrire l’histoire.
Mais qu’il se rassure :
« Les arbres silencieux sont ceux qui portent les fruits les plus lourds. »
Et Joseph Kabila, toujours debout, reste un arbre solide au cœur de la tempête.
Nharly AMISI K.M
Coordonnateur PPRD Schengen / Europe