Changement de la Constitution en RDC : "C'est une initiative sans aucune valeur ajoutée pour les Congolais, sauf pour le Président Tshisekedi et ses suiveurs aveugles" (Jean-Claude Katende)

Catégorie
Image
Le président de l'ASADHO, Jean-Claude Katende
Le président de l'ASADHO, Jean-Claude Katende

Par Gratis Makabi

Le président de l'ASADHO -Association Africaine de défense des Droits de l'Homme-, Jean-Claude Katende, continue de s'opposer à la stratégie de l'UDPS, celle de modifier la Constitution de la RDC -République démocratique du Congo-, au profit, selon lui, du Chef de l'État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Dans une publication faite ce lundi 13 janvier 2025, sur ses comptes réseaux sociaux, Jean-Claude Katende a fait savoir que l'initiative de changer la Constitution n'a aucune valeur ajoutée pour les Congolais, sauf pour le Président Tshisekedi et ses "suiveurs aveugles".

En fin 2024, Jean-Claude Katende a appelé les cadres de l'Union Sacrée à se désolidariser du parti au pouvoir, comme l'a fait Moïse Katumbi à l'époque de Joseph Kabila.

"Maintenant que la stratégie du Président Tshisekedi et de l'Udps de toucher au nombre et à la durée du mandant du Président de la République a été rendue publique par Augustin Kabuya, je vous appelle à vous désolidariser du Président Tshisekedi et de son parti, comme l'avait fait Moïse Katumbi à l'époque du Président Kabila", a-t-il déclaré via son compte X (ex- Twitter).

Pour rappel, Jean-Claude Katende, Martin Fayulu Madidi, le professeur Thierry Landu et le mouvement "Forum Citoyen" ont procédé au lancement de la "campagne citoyenne pour la défense de la Constitution", mercredi 15 mai dernier, dans la salle METENA du Centre Saint-Pierre Claver, à Kinshasa.

Le projet d’une nouvelle Constitution pour la RDC a été présenté, samedi 19 août 2023, dans une conférence à Kinshasa, par le professeur Isidore Ndaywel. Ce dernier a proposé de modifier certaines dispositions de l’actuelle Constitution, qui existe depuis 2006, pour avoir, notamment, un vice-président à la place d’un premier ministre, et que la durée du mandat présidentiel passe de 5 à 9 ans non renouvelable.

Lundi 13 janvier 2025 - 14:59