Goma : L'insécurité a atteint son paroxysme avec le nouvel assassinat de deux personnes par des bandits armés non identifiés

 Par la Rédaction 

Dans la nuit du samedi 5 avril 2025, deux personnes, identifiées comme des taximen moto, ont été tuées dans la commune de Karisimbi, à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, dans l'est de la RDC -République démocratique du Congo-. Selon des témoins et des images diffusées dans des groupes WhatsApp, les victimes ont été abattues brutalement par des bandits, qui ont, ensuite, emporté leurs motos.

Cette nouvelle tragédie met en lumière une situation sécuritaire de plus en plus préoccupante, où aucune mesure de sécurité n’a été mise en place. Au contraire, l'absence d'autorité de l'État permet aux bandits armés non identifiés de prospérer en toute impunité, exacerbant le climat de terreur dans la ville.

Les habitants de Goma vivent désormais dans une constante angoisse. Les nuits ne sont plus les mêmes : l'inquiétude et la peur ont remplacé le sommeil paisible d'antan. Les familles, redoutant les attaques nocturnes, veillent sans relâche, les yeux fixés sur l'obscurité. L'insécurité généralisée a plongé la population dans une sorte de paralysie, où chacun craint pour sa vie.

La situation sécuritaire dans la région continue de se dégrader, alimentée par des tensions croissantes depuis l'occupation de la ville par l'Armée rwandaise et ses rebelles du M23 AFC. Il ne se passe pas un jour sans qu'un nouveau décès ou cambriolage ne soit signalé. La population de Goma vit dans une constante peur et angoisse, en particulier dans les quartiers les plus vulnérables.

Les témoins de cette nouvelle attaque ont souligné le climat de violence qui perdure et s'intensifie à Goma, avec une recrudescence des actes criminels. 

Dans la même région, plus au nord, dans le territoire de Nyiragongo, la violence continue de faire des ravages. En effet, plus de dix personnes ont été tuées par des bandits armés, illustrant l'ampleur du désordre sécuritaire dans toute la zone. Cette spirale de violence est alimentée par les tensions géopolitiques et la guerre en cours, exacerbant le sentiment d'insécurité parmi les habitants.

Alors que la situation reste instable, la population de Goma et des environs continue de vivre dans l'incertitude, craignant pour leur sécurité et espérant un jour voir la fin de ce cycle de violence.