Inondations à Kinshasa : Moïse Katumbi critique l'incapacité de l'État à protéger les Kinois et exige des mesures immédiates

Par Gloire Balolage 

Moïse Katumbi, président du parti politique Ensemble pour la République, a exprimé sa vive préoccupation à travers une publication sur son compte X (anciennement Twitter), et dénoncé l'inaction de l'État face à cette crise humanitaire de récentes pluies diluviennes à Kinshasa, qui ont causé des pertes humaines.

«Les pluies torrentielles à Kinshasa deviennent de plus en plus meurtrières», a écrit Moïse Katumbi. Selon lui, ce cycle incessant de tragédies met en lumière l'irresponsabilité d’un Gouvernement qui semble abandonner les Kinois à leur sort. 

L’opposant a souligné que la situation expose l’incapacité des autorités à répondre aux défis du changement climatique, et à mettre en place une politique d'urbanisation efficace, pour protéger les plus vulnérables. «L’absence d’une urbanisation adéquate laisse les plus vulnérables exposés sans assistance aux inondations», a-t-il ajouté dans sa publication.

Moise Katumbi a également alerté sur les risques de choléra et d’autres épidémies qui menacent cette population laissée pour compte. «La population, victime de toutes sortes de catastrophes, a besoin d’un Gouvernement capable de planifier, pour éviter ou bien prendre en charge les conséquences des calamités subies», a-t-il déclaré.

Celui-ci n’a pas manqué de fustiger les promesses démagogiques des autorités, accusant le Gouvernement de multiplier les discours sans apporter de solutions concrètes sur le terrain. Il a appelé à la «trêve de discours et de promesses démagogiques», insistant sur le fait que les actions du Gouvernement sont plus que nécessaires pour endiguer la crise.

Dans un élan de solidarité, Moïse Katumbi a exprimé toute sa compassion envers les victimes, soulignant que cette situation tragique est une conséquence directe de la mauvaise gestion étatique. «Toute notre compassion à toutes les victimes de cette situation, qui n’est qu’une résultante de l’incurie condamnable de ceux qui sont en charge de la gestion étatique», a-t-il conclu dans son message.