Mbuji-Mayi : grâce à la production du Service National, le maïs nourrit les familles à bas prix !

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L'un des dépôts du Service National, à Mbuji-mayi. [Photo d'illustration]
L'un des dépôts du Service National, à Mbuji-mayi. [Photo d'illustration]

Par Gratis Makabi 

Le marché Kaniama à Mbuji-Mayi reste un véritable poumon économique depuis l'implantation d'un des dépôts les plus importants de vente de maïs du Service National. Dans la province du Kasaï-Oriental, le prix du maïs demeure remarquablement stable, défiant les attentes. Alors que la "meka", unité de mesure locale, atteignait 18 000 francs congolais à la même période les années précédentes, elle se vend aujourd'hui entre 2 500 et 3 000 francs congolais.

Cette stabilité résulte d'un effort soutenu du Service National qui, depuis trois ans, approvisionne massivement et régulièrement les marchés de Kananga et Mbuji-Mayi. "Le Président Félix Tshisekedi a vraiment mis les moyens à la disposition du Service National. Nous avons multiplié le nombre d'engins, et nous comptons actuellement plus de 5 000 hectares de maïs", indique un agent du Service National.

Il est à noter que c'est à Kaniama Kasese que tout a commencé, et les bâtisseurs de la Nation, ex-Kuluna, cultivent ce maïs à grande échelle. Acheminée par le train, la production fait le bonheur de tout le Kasaï. À Mbuji-Mayi, un sac de 50 kg coûte deux fois moins cher qu'à Lubumbashi, même en pleine saison de surchauffe. Pendant que le stock de l'année dernière est encore disponible, la nouvelle récolte arrive déjà.

Dans ses 6 dépôts à Mbuji-Mayi, le Service National aligne près de 12 000 tonnes de maïs. Derrière cette performance incroyable, se cache un chef d'orchestre discret et silencieux, mais implacable, qui s'appelle le lieutenant-général Jean-Pierre Kasongo Kabwik. À Mbuji-Mayi tout comme à Kananga, le maïs nourrit les familles, non grâce aux importations, mais grâce à la terre, à la sueur et à une volonté politique.

Mardi 7 octobre 2025 - 16:39