Agression rwandaise : à la base d'une marche des chrétiens à Kinshasa, Adèle Kayinda indignée face à l'attitude de l'ONU (Mémo)

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La Princesse Adèle Kayinda Mayina (quatrième personne à gauche) en pleine marche de soutien aux FARDC
La Princesse Adèle Kayinda Mayina (quatrième personne à gauche) en pleine marche de soutien aux FARDC

Par Serge Mavungu

L'appel à la mobilisation du chef de l'État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo du 03 novembre 2022 dernier, au regard de la situation qui prévaut dans l'Est de la République démocratique du Congo (RDC) été entendu par les congolais épris de Paix.

C'est dans ce cadre que la ministre d'État, ministre en charge du Portefeuille, Adèle Kayinda Mayina, en sa qualité de Servante de Dieu au sein de L'Église Protestante du Congo, a organisé une marche des chrétiens et croyants de la RDC lundi 14 novembre 2022.

Cette marche à caractère religieux avait comme point de départ, le siège de l'Église Protestante du Congo, situé sur l'avenue de la Libération.

C'est au siège des Nations unies, point de chute de l'activité qu'un mémo a été déposé par la ministre d'État Adèle Kayinda Mayina.

Dans ce mémo, il est clairement indiqué que, à travers cette marche, les chrétiens et les croyants expriment leur indignation et désolation face à l'attitude des Nations unies qui se montrent complice dans l'agression rwandaise dans l'Est de la RDC.

" Non seulement que l'ONU refuse de condamner avec effets le Rwanda, mais elle s'organise sans gêne de tromper l'opinion publique que la Rdc n'est pas sous embargo militaire au moment où les armes achetées récemment par le gouvernement congolais sont bloquées quelque part sur ordre du conseil de sécurité. Entre-temps, le pays qui nous agresse ne subit aucune restriction dans ce sens. Voilà un fait qui prouve que notre pays n'est pas encore indépendant. Plus que ce fait d'embargo, il s'observe également une situation plus que contradictoire qui prouve que nous ne sommes pas encore un pays indépendant : les Nations unies nous interdisent d'exploiter les blocs pétroliers et gaziers du moment où nos pays voisins font de l'exploitation du pétrole l'élément principal de leur croissance économique", peut-on lire dans ce mémo.

Puisqu'il en est ainsi, renseigne ce mémo,"il est temps pour nous, chrétiens et croyants de la République démocratique du Congo d'agir pour notre indépendance effective car pour nous, ce pays nous a été donné par le Seigneur. Ce n'est pas par procuration que nous sommes congolais et que nous habitons ce pays. Si en 1885, les grandes puissances n'ont pas réussi à délimiter autrement le Congo, ce n'est pas aujourd'hui qu'elles le réussiront. Ce que nous croyons être un don de Dieu, personne ne peut nous le ravir aujourd'hui. Ainsi, tout en admirant, la détermination du chef de l'État à mettre fin à la guerre à l'Est et à exploiter sagement nos richesses dont les blocs pétroliers, nous exigeons que la communauté internationale exige au Rwanda de quitter l'Est du Congo, d'arrêter son soutien au M23 et de le condamner avec effet des sanctions. Comme les Hébreux sous la direction de Josué vers la reconquête de la terre promise, nous répondons à l'appel du président Félix et nous restons debout par nos prières, nos chants de louange et d'adoration pour exiger que la complicité contre la Rdc cesse aujourd'hui. Et c'est aujourd'hui que nous devons avoir une réponse du conseil de sécurité sur l'agression rwandaise et contre tous les groupes qui opère dans l'Est de la République démocratique du Congo (RDC)".

La ministre d'État Adèle Kayinda Mayina a, après le dépôt de ce mémo, tout en appelant les chrétiens à intercéder et prier pour les FARDC et le président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a souligné que 14 novembre est une date de déclic de miracle pour la RDC.

Mardi 15 novembre 2022 - 10:27