
Par Prehoub Urprus
Les pluies torrentielles du 1er au 2 mai ont laissé des traces profondes dans la capitale congolaise. À l’occasion de la 42e réunion du Conseil des ministres, tenue ce vendredi, à la Cité de l’Union africaine, le Gouvernement a été saisi d’un rapport alarmant présenté par le ministre d’État aux Infrastructures et Travaux publics, Alexis Gisaro.
Routes éventrées, ponts fragilisés, quartiers enclavés; Kinshasa vit à nouveau l’un de ces épisodes où la météo révèle les failles de la planification urbaine. Selon le compte-rendu ministériel, les dégâts observés exigent des interventions d’urgence, tant pour restaurer la mobilité que pour prévenir d’éventuelles catastrophes supplémentaires.
Le Président de la République, Félix Tshisekedi, a présidé personnellement cette réunion, au cours de laquelle d’autres questions sécuritaires et humanitaires ont été abordées. Mais c’est le désarroi des populations affectées par ces intempéries, qui a dominé les préoccupations autour de la table.
L’exécutif entend mettre en œuvre des solutions rapides, mais les observateurs craignent que les mêmes scénarios ne se répètent à chaque saison pluvieuse, faute d’une stratégie d’aménagement adaptée aux réalités d’une mégapole en expansion anarchique.