Scandale à Nouakchott : Bloqués à l'aéroport, les supporters des Léopards n'ont pas suivi le match faute des visas d'entrée

Par Don Benjamin Makolo 

Des images ont fait le tour des réseaux sociaux, la nuit du mardi 25 au mercredi 26 mars 2025, montrant quelques personnes arborant le drapeau de la RDC -République démocratique du Congo- bloquées dans la salle d'attente d'un aéroport, où les autres allongés à même le sol dans une impasse inédite.

Dans une version publiée par nos confrères de Africa News, il s'agit bel et bien des supporters des Léopards, venus de Kinshasa pour soutenir leur équipe dans un match aussi important, pour la qualification au Mondial 2026, qui aura lieu conjointement aux États-Unis, au Mexique et au Canada. Malgré les circonstances atténuantes, l'équipe congolaise est arrivée à bout des Mauritaniens sur un score de 2 buts à zéro. Des réalisations inscrites respectivement par Charles Pickel et Fiston Kalala Mayele.

Un succès qui a permis aux fauves congolais de prendre provisoirement la tête du groupe B, avec 13 points, devant le Sénégal qui en compte 12, ex æquo avec le Soudan.

Africa News ajoute que «partie de Kinshasa mardi à 10h, pour un match prévu à 22h, les supporters des Léopards n’ont pas pu atteindre le stade de Nouadhibou pour soutenir leur équipe. La délégation de la RDC est arrivée à l’aéroport de Nouakchott à 14h45’, soit à 6h45' du coup d’envoi, mais n’a pas pu traverser la frontière faute de visas d’entrée. Restée sur place à l’aéroport, sans accès à la nourriture, elle ne sait pas non plus reprendre le vol retour pour Kinshasa cette nuit, l’aéroport de l’ex-Port Étienne n’étant visiblement pas balisé, selon certains supporters.»

Dans les réactions concoctées, quelques membres de ladite délégation des supporters des Léopards accusent le ministère des Sports, qui n'a pas pu bien faire les choses. «Pourquoi embarquer les supporters sans visas d’entrée, à quelques heures d’un match prévu de longue date ? Quand on invite les journalistes pour une conférence de presse à 12h et on se présente avec près de deux heures de retard, c’est difficile de soigner son agenda et ses rendez-vous», se lamentent-ils pour un dysfonctionnement tendant à devenir une coutume au sein du ministère de tutelle.