Par Gloire Balolage
Le ministère du Commerce extérieur a lancé, ce lundi, un atelier consacré au projet de mise en œuvre du Portail d’Informations Commerciales (PIC). Organisé en collaboration avec la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED) et Trade Mark Afrika, cet atelier vise à renforcer les capacités du Comité National de Facilitation des Échanges (CNFE) dans le cadre de l’application de l’Accord sur la Facilitation des Échanges (AFE).
Présidant la cérémonie d’ouverture au nom du ministre de tutelle Julien Paluku, le secrétaire général au Commerce extérieur, Jules Muilu Mbo, a précisé que ce portail aura pour mission de mettre à la disposition du public, du secteur privé et des investisseurs étrangers l’ensemble des informations liées au commerce extérieur, notamment en matière d’importation, d’exportation et de transit.
« Ce portail permettra à tous les acteurs du secteur producteurs, exportateurs et importateurs d’accéder à des informations fiables provenant de sources sûres », a-t-il déclaré.
Selon Jules Muilu Mbo, la création de ce portail marque un pas important vers la modernisation et la compétitivité du commerce congolais. En facilitant l’accès à l’information, la RDC entend assouplir les conditions d’exercice du commerce afin de réduire les délais et d’accélérer le mouvement des marchandises. Cette dynamique, a-t-il ajouté, devrait également produire des effets positifs sur la production nationale.
« Cela permet à ceux qui veulent investir chez nous d’obtenir toutes les informations nécessaires, de comparer avec d’autres pays et de faire un choix judicieux », a-t-il poursuivi.
Le premier jour de l’atelier a été marqué par la signature officielle d’un protocole d’entente entre la RDC, la CNUCED et Trade Mark Afrika. Durant cinq jours, les participants se pencheront sur l’harmonisation des lois et règlements nationaux avec les standards internationaux afin d’assurer une meilleure intégration de la RDC dans le commerce mondial.
Le CNFE, composé de délégués des différentes institutions concernées, aura pour rôle de veiller à ce que la facilitation du commerce devienne un véritable levier de développement du commerce extérieur.
Pour le secrétaire général, la réussite de cette initiative repose sur la capacité du pays à offrir une réglementation attractive et souple.
« Les grandes nations sont commerçantes. Pour vendre, il faut des règles claires et des procédures simplifiées. Sous la conduite du ministre du Commerce extérieur, nous œuvrons pour que l’assouplissement des mesures d’import, d’export et de transit soit une réalité quotidienne », a-t-il martelé.
Ces réformes, a-t-il insisté, sont indispensables à la promotion de l’économie nationale et devraient permettre au secteur privé congolais de prendre son envol.