Sport : après plusieurs critiques de ses supporters, le Bayern Munich met officiellement fin à son contrat touristique avec "Visit Rwanda" !

Par Gratis Makabi

Le Bayern Munich a décidé officiellement d'abandonner la promotion touristique au Rwanda, pour se concentrer sur le secteur sportif, à la suite des critiques de ses supporters, en raison du conflit dans l'est de la RDC -République démocratique du Congo-.

Dans un communiqué intitulé "Nouvelle phase", le champion d'Allemagne a indiqué, vendredi 8 août 2025, transformer l'accord de sponsoring "en une collaboration exclusive axée sur la promotion des jeunes talents", via son centre de développement à Kigali.

"Le club maintient son orientation stratégique visant à développer des talents en Afrique", a expliqué le président du Bayern Herbert Hainer.

En février dernier, le club légendaire d'Allemagne voulait voir clair dans la situation sécuritaire de la partie Est de la RDC, où le Rwanda, l'un de ses partenaires, est cité comme commanditaire de plusieurs atrocités commises notamment dans la ville de Goma, ces derniers jours.

Le directeur général actuel du Bayern Munich, Jan-Christian Dreesen, avait confirmé à DW que le Bayern suit de près la situation en RDC, et le club avait envoyé deux employés au Rwanda, après avoir été critiqué pour son parrainage «Visit Rwanda».

Pour rappel, la RDC, à travers son ministère des Affaires étrangères, Coopération internationale et Francophonie, avait adressé une lettre à Arsenal FC, au PSG -Paris Saint-Germain- et au FC Bayern de Munich, leur demandant de mettre fin à leurs partenariats entachés de sang avec "Visit Rwanda", aprés l'occupation de vastes régions de l'Est de la RDC par les troupes rwandaises.

D'après un communiqué de presse du ministère des Affaires étrangères, Coopération internationale et Francophonie de la RDC, la ministre Thérèse Kayikwamba Wagner a écrit aux clubs, afin d'interroger la moralité de ces accords de sponsoring, alors que le Rwanda mène une guerre dans l'Est du Congo, ayant contraint cette année plus de 500 000 personnes à fuir leur zones d'habitation.