Par la Rédaction
C’est un rebondissement que vient de connaître le dossier déjà en justice, où l’Etat congolais poursuit Denise Mukendi Dusauchoy, une influenceuse pro- pouvoir, pour diffamation et atteinte à l’ANR -Agence nationale des Renseignements-, un service de la Présidence de la République. Dans une de ses productions postées sur les réseaux sociaux, avant de devenir virale, Denise déclare avoir planifié l’arrestation de l’Opposant Jacky Ndala et ordonné son viol par sodomie, pendant son incarcération dans les locaux de l’ANR. Plus d’un mois après son arrestation et transfèrement à l'ex- prison de Makala, le dossier vient de prendre une autre allure. Celui présenté comme victime est aussi poursuivi.
En effet, l'Etat, le même, accuse Jacky Ndala d’être tombé sous le coup de l’infraction de «propagation des faux bruits», en confirmant les allégations de l’influenceuse Denise.
En septembre dernier, l’ancien président de la Ligue des jeunes du parti de Moïse Katumbi avait révélé publiquement qu’il avait subi une agression sexuelle dans les locaux de l’ANR en 2021.
Dans une vidéo devenue virale, il avait déclaré : «Ils m’ont sodomisé… Je ne suis pas l’ennemi de ce pouvoir, je ne suis pas non plus assez dangereux pour mériter ce genre de traitement».
Dans une interview accordée à Opinion-info.cd, l’opposant au pouvoir de Tshisekedi dénonce un complot contre sa personne.
«Ils ont demandé au Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication de me coller l’embargo de 45 jours, et curieusement, l’invitation en Justice intervient le même jour de la fin de cet embargo. Allez-y comprendre. C’est un complot contre moi», a déclaré l’opposant congolais.
En juillet 2021, l’opposant Jacky Ndala, alors proche de Moïse Katumbi, a été arrêté puis condamné à 22 mois de prison, avant de bénéficier d’une grâce présidentielle en juin 2022. Il y a passé plus d’une année à l'ex- prison centrale de Makala, après son passage au cachot de l’ANR.