
Par la Rédaction
Vice-gouverneur de Kinshasa, Gecoco Mulumba est en train d’être immolé à l’autel des fake-news, distillés par voie des réseaux sociaux, pour sa prise des positions contre la démarche du ministère de l’Intérieur ayant débouché à la mise en place, par ordonnance présidentielle, des bourgmestres des communes de la capitale. Des documents montés de toute pièce, avec un amateurisme criant, tentent de jeter un discrédit sur ce cadre de l’UDPS, en l’accusant faussement d’avoir perçu, par le biais de son Directeur de cabinet, la somme de 3.000 dollars américains à titre d’acompte auprès des personnes à qui il aurait garanti des postes de bourgmestre. La somme totale à verser, d’après ces faux documents, est de 10.000 dollars américains.
Un crime parfait n’ayant jamais existé, l’auteur de cette cabale a repris, au bas du document, une signature qui ne ressemble ni de près ni de loin à celle du Directeur de cabinet de Gecoco Mulumba, qui aurait été mandaté par son chef pour accomplir cet acte de corruption. C’est mal connaitre un défenseur des valeurs universelles de la République qu’est Gecoco Mulumba, réputé pour sa droiture et sa lutte contre des antivaleurs, notamment la corruption.
Face à cette campagne de sape, des esprits avertis s’interrogent: pourquoi s’en prendre au vice-gouverneur alors qu’il a dénoncé un problème réel? «Les bourgmestres sont gérés au quotidien par le gouverneur de Kinshasa. Pas par obligation mais par élégance, il était judicieux de consulter le gouverneur et son adjoint pour qu’il donne leur avis, important pour éclairer les décisions à prendre par l’autorité compétente», a estimé un analyste.
Et un autre de poursuivre: «consulter les gouverneurs, allait conforter le gouverneur et le vice-gouverneur dans leur mission de contrôle, et permettre d’intégrer, dans la tête des bourgmestres, qu’ils sont redevables vis-à-vis du chef de l’exécutif provincial».
Ce dernier a lâché une interrogation qui vaut son pesant d’or: «que va représenter Gentiny Ngobila aux yeux d’un bourgmestre qui sait qu’il doit sa nomination à tout le monde sauf à celui qui le gère au quotidien?»
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Le vice-gouverneur de Kinshasa, Gérard Mulumba «Gecoco» opposé à souhait à sa hiérarchie par certains opportunistes zélés !
Par ailleurs, les deux analystes qui se sont confiés à Opinion-info.cd ont, après avoir passé au peigne fin la sortie médiatique de Gecoco Mulumba, fait remarquer que le vice-gouverneur ne s’est jamais attaqué à la personne de Daniel Aselo, vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur. «Gecoco a parlé du ministère de l’Intérieur et non du ministre. Il a en plus plaidé en faveur de l’harmonie entre les institutions. Ce qui est normal dans une République qui se veut sérieuse et travailleuse pour réaliser ses objectifs», a-t-il relevé.
«Ministère wana ya Intérieur esali ba consultations na ndenge na yango (entendez, le ministère de l’Intérieur a mené des consultations à sa manière)», avait déclaré Gecoco Mulumba lors de sa sortie médiatique mal interprétée par des personnes mal intentionnées qui tentent de monter le vice-gouverneur contre les autres cadres de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), particulièrement Daniel Aselo et le secrétaire général Augustin Kabuya.
Pourtant, les dernières élections ont démontré noir sur blanc que Gecoco Mulumba est un maillon important sinon indispensable de la chaîne UDPS à Kinshasa. Il est l’un des rares cadres du parti présidentiel à posséder une base totalement acquise à sa cause et toujours prête à lui offrir un siège, car convaincue du bien-fondé de sa lutte en faveur de l’érection d’un Congo plus beau qu’avant aux côtés du Président Félix Tshisekedi. En 2018, Gecoco Mulumba, alors prisonnier, a été la surprise des élections générales en se faisant élire député provincial de Limete sans battre campagne.
Gecoco, depuis son avènement au gouvernorat de Kinshasa, est en train de renvoyer l’ascenseur aux Kinois en redynamisant l’action de Gentiny Ngobila pour la transformation de la capitale. Résultat: des rues sont débarrassées d’épaves des véhicules, de marchés pirates et d’autres matériels encombrant.