![[ Photo d'illustration]](/sites/default/files/styles/media_interne_1280x720/public/2025-10/IMG-20251023-WA0116.jpg?itok=vqhOsLIn)
Par Grevisse Tekilazaya
La course pour la succession de Vital Kamerhe au perchoir de l'Assemblée nationale s'annonce très rude. La chambre basse se prépare dès lors à vivre l'un de ses moments les plus mouvementés, lors de cette quatrième législature de la troisième République.
Au sein même de l'Union sacrée, plateforme politique du Président de la République, les ambitions continuent à se manifester, et ce, bien avant la publication du calendrier électoral. À en croire Jean-Claude Tshilumbayi, président intérimaire de la chambre basse du Parlement, la publication du calendrier pourrait intervenir dans un bref délai.
Après l'annonce de sa démission du Gouvernement Suminwa et sa réintégration à la l'Assemblée nationale, Aimé Boji n'a plus caché son intention pour le perchoir de cette chambre.
Membre de l'UNC - Union pour la Nation congolaise - de Kamerhe, l'ancien ministre de l'industrie veut prendre les commandes, alors que son parti ne s'est pas encore prononcé.
Aimé Boji serait, d'après plusieurs personnes, le choix de la Haute hiérarchie de l'Union sacrée. Sa candidature précoce est loin de faire l'unanimité au sein de l'Union sacrée.
La deuxième sur cette liste est Christophe Mboso, actuel deuxième vice-président. Fort de son Expertise, l'élu du Grand Bandundu dit vouloir mettre son expérience de la République. Serein à l'issue d'une réunion tenue ce jeudi 23 octobre, Christophe Mboso ne veut pas se mêler dans la polémique, sur la nature de ses relations avec Vital Kamerhe.
La troisième personne à se prononcer est Jean- Baudoin Mayo Mayo Mambeke, membre de l'UNC de Kamerhe. Au lendemain de la démission de Kamerhe, l'ancien ministre du Budget au gouvernement Sylvestre Ilunga avait ouvertement réclamé ce poste pour son parti. Très déterminé, l'élu de Mont - Amba paraît veut aller jusqu'au bout de sa logique.
Rien n'est encore dit, jusque-là, sur l'organisation des primaires comme ce fut le cas autre fois. À l'heure actuelle, toutes les cartes se jouent.
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