RDC : L’UC-PIF signe deux accords pour renforcer la gestion forestière et énergétique

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Les responsables de l’Unité de coordination du programme et deux institutions publiques au cours de la cérémonie [photo d'illustration]
Les responsables de l’Unité de coordination du programme et deux institutions publiques au cours de la cérémonie [photo d'illustration]

Par Gloire Balolage 

Une nouvelle étape a été franchie dans la mise en œuvre du PIFORES -Programme d’Investissement pour la Forêt et la Restauration des Savanes-, avec la signature, ce jeudi 17 avril à Kinshasa, de deux protocoles d’accord entre l’UC-PIF -Unité de coordination du programme- et deux institutions publiques clés, à savoir l’ANSER -Agence Nationale de l’Électrification et des Services Énergétiques en milieu Rural et périurbain- et l’ACE -Agence Congolaise de l’Environnement-.

Ces accords visent à renforcer l’exécution des composantes stratégiques du PIFORES, un programme d’envergure financé par le Groupe de la Banque mondiale à hauteur de 300 millions de dollars américains, dont l’objectif principal est l’amélioration durable de la gestion des paysages forestiers et la promotion des moyens de subsistance résilients pour les communautés locales.

Le premier protocole d’accord a été signé avec l’ANSER, représentée par son directeur général, Cyprien Musimar Ndele. Il porte sur une sous-composante clé du programme PIFORES, dédiée à l’appui à la transition vers des solutions de cuisson plus propres et plus économes en énergie. Dotée d’un budget de 20 millions de dollars, cette sous-composante prévoit plusieurs axes d’intervention : Soutenir l’innovation locale par le biais de subventions octroyées aux entreprises engagées dans la fabrication d’équipements de cuisson efficaces; et Renforcer les capacités techniques et scientifiques du Centre d’études et de recherche sur les énergies renouvelables de Kitsisa-Khonde (CERERK/ISTA), qui jouera un rôle essentiel dans l’évaluation et la certification des foyers améliorés.

Le second accord, signé avec l’ACE, représentée par son directeur général ad intérim, concerne la sous-composante 1.3 du PIFORES, centrée sur le renforcement des capacités, pour une meilleure gestion des risques environnementaux et sociaux dans les secteurs d’intervention du programme.

Ce protocole prévoit notamment : L’élaboration d’un plan de renforcement des capacités au sein de l’ACE, la mise en place de mécanismes de collaboration pour la validation des études environnementales et la délivrance des certificats environnementaux ; le suivi environnemental et social des activités déployées dans le cadre du programme, en conformité avec les normes nationales et internationales.

Selon Clément Vangu Lutete, coordonnateur de l’UC-PIF, cette sous-composante permettra également de renforcer les capacités institutionnelles du MEDD -Ministère de l’Environnement et Développement Durable-, ainsi que celles de ses agences techniques, dans la gestion des risques liés à des secteurs sensibles comme l’agriculture, la foresterie, le pétrole, le gaz et les mines.

Présent lors de la cérémonie, le secrétaire général à l’Environnement et Développement Durable, Benjamin Toirambe, a salué la signature de ces accords, les qualifiant de "pas décisifs vers une mise en œuvre intégrée et efficace des politiques environnementales nationales." Il a souligné que ces partenariats reflètent la volonté du Gouvernement, de mobiliser les structures étatiques autour de projets structurants, porteurs de transformation pour les territoires concernés.

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Vendredi 18 avril 2025 - 08:44