Nord-Kivu : après le massacre de plus de 70 morts à Ntoyo, Moïse Katumbi pointe l’échec de l’État face aux ADF

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L’opposant congolais Moïse Katumbi [photo d’illustration]
L’opposant congolais Moïse Katumbi [photo d’illustration]

Par Prosper Buhuru 

L’opposant politique congolais, Moïse Katumbi, a exprimé sa profonde indignation et sa douleur après le massacre survenu dans le village de Ntoyo, territoire de Lubero, au Nord-Kivu, où 71 personnes, dont des femmes et des enfants, ont perdu la vie dans une attaque attribuée aux ADF -Forces démocratiques alliées-. Certaines sources évoquent un bilan pouvant atteindre 102 morts.

Dans un message publié sur son compte X, Katumbi a qualifié cet événement de "véritable abomination qui brise nos cœurs" et a dénoncé "l’échec total de l’État" à protéger le droit à la vie, malgré les mesures d’état de siège répétitivement décrétées dans l’est de la RDC.

"Les villageois avaient alerté les autorités, mais aucune mesure de protection efficace n’a été prise. Les responsables étatiques portent la pleine responsabilité de ces vies innocentes sacrifiées", a-t-il affirmé, soulignant l’impunité persistante des auteurs de ces attaques.

Le président d’Ensemble pour la RDC a présenté ses condoléances aux familles des victimes et adressé son soutien aux survivants, tout en appelant le pouvoir central à sortir de sa "logique d’exclusion" et à engager un dialogue inclusif pour restaurer la paix, la sécurité et la dignité dans le pays.

Mercredi 10 septembre 2025 - 11:50