Coopération RDC–Chine : Des projets industriels majeurs en vue pour booster les PME et l’industrialisation verte

Par Gloire Balolage 

Le développement industriel de la RDC -République démocratique du Congo- franchit une nouvelle étape. Le ministre de l’Industrie et du Développement des PME, Louis Watum Kabamba, a reçu, à Kinshasa, une délégation d’investisseurs chinois venue présenter plusieurs projets à fort potentiel dans les secteurs agroalimentaire, énergétique et technologique.

Parmi les initiatives phares évoquées au cours de cette rencontre figurent l’implantation d’usines de transformation agroalimentaire, la valorisation locale du café congolais, le développement des énergies vertes, ainsi que des études de faisabilité pour un projet innovant dans le domaine de l’hydrogène.

Ces projets industriels s’inscrivent dans une dynamique de transformation structurelle de l’économie congolaise, avec un accent particulier mis sur la valorisation des produits locaux. Une orientation claire a été prise : tous les intrants utilisés et produits transformés seront achetés auprès des petites et moyennes entreprises (PME) congolaises. Un engagement fort, qui vise à stimuler l’entrepreneuriat, créer des emplois et renforcer les chaînes de valeur locales.

Cette initiative entre dans le cadre de la vision stratégique du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, mise en œuvre par la Première ministre Judith Suminwa Tuluka. Elle ambitionne une industrialisation verte, inclusive et décentralisée, en phase avec les enjeux climatiques mondiaux et les besoins socio-économiques du pays.

L’intérêt chinois pour le secteur industriel congolais n’est pas nouveau, mais il prend ici une tournure plus structurée, avec des projets ciblés qui s’appuient sur des partenariats publics-privés et une volonté affichée de respecter les normes environnementales et sociales.

Quant aux projets dans l’énergie verte et l’hydrogène, ils pourraient positionner la RDC comme un acteur émergent dans la transition énergétique en Afrique, tout en répondant à ses propres besoins en électricité et en infrastructures durables.