
Par la rédaction
Le parti politique Le Cœur du Congo (LCC), demande à la commission électorale nationale indépendante d'élargir la participation aux congolais vivant à proximité des pays choisis. Leur demande a été formulée auprès du 2e Vice-président CENI, Didi MANARA LINGA au cours d'un échange, ce jeudi 15 septembre.
Les deux parties ont passé au peine fin la question relative au vote des congolais vivant à l'étranger.
"Dans le mémo que nous lui avons remis, nous sollicitions un élargissement quant à la participation des Congolais vivant à proximité des pays choisis pour cette phase pilote (Belgique, France, États-Unis, Canada et Afrique du Sud) puissent également être pris en compte. Pour le cas de la Belgique par exemple, que ceux des Pays-Bas et Luxembourg soient également concernés, s'ils acceptent de se déplacer pour leur identification à Bruxelles avant d'y revenir pour voter. Autour des autres pays que cela en soit également ainsi. Des réponses nous seront données, nous a-t-il certifié, lorsque les missions de repérage qui s'apprêtent à descendre sur le terrain seront de retour", le président national de cette formation politique, Babi BALUKUNA-BILA.
Et d'ajouter : " Une autre information qui nous a réjouis, c'est la détermination de la Ceni pour organiser les élections dans les délais impartis, sans la moindre possibilité d'un quelconque glissement. Heureux d'avoir appris également que les kits d'enrôlement sont attendus d'ici à la semaine prochaine. Et pour le test de ces appareils, les partis politiques seront conviés. Nous avons aussi appris que que c'est en décembre que l'identification des élections devra débuter. C'est donc dans cette perspective que le LCC projette d'organiser une conférence de sensibilisation pour permettre de dissiper certaines appréhensions qu'entretiennent des esprits hostiles".
Ce dernier s'est dit particulièrement satisfait de voir le bureau actuel de la Ceni pour s'être appliqué à faire valoir, pour la première fois, aux compatriotes vivant hors des frontières nationales leur droit pourtant garanti par la Constitution.
Le président national de cette formation politique, Babi BALUKUNA-BILA, s'est dit marqué positivement par la réactivité de la Centrale électorale répondant favorable à leur requête. Non sans avoir été satisfait des informations reçues quant à l'organisation des élections de 2023.