
Par Prosper Buhuru
La MONUSCO -Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo- a condamné, ce lundi 18 août 2025, les attaques menées par les ADF -Forces Démocratiques Alliées entre le 9 et le 16 août dans les territoires de Beni et Lubero, au Nord-Kivu. Ces violences ont causé la mort d’au moins 52 civils, dont huit femmes et deux enfants, et se sont accompagnées d’enlèvements, de pillages et d’incendies.
La Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU en RDC et Cheffe de la MONUSCO, Bintou Keita, a dénoncé des "attaques intolérables" constituant de graves violations du droit international humanitaire. Elle a exprimé ses condoléances aux familles endeuillées et réaffirmé la solidarité des Nations Unies envers les populations affectées.
La Mission appelle les groupes armés étrangers à déposer les armes sans condition et exhorte les autorités congolaises à diligenter des enquêtes afin de traduire les responsables en justice.
En réponse à cette nouvelle vague de violence, la MONUSCO a renforcé sa présence militaire. Les 13 et 14 août, à Mayi-Moya, ses Casques bleus ont protégé 206 civils réfugiés sur leur base, dont 70 femmes et 93 enfants. Sa Brigade d’intervention a également mené des patrouilles nocturnes conjointes avec les FARDC pour sécuriser la zone.
Cette intensification des efforts illustre l’engagement de la MONUSCO à soutenir les autorités congolaises dans la protection des civils et la lutte contre les violences armées dans l’Est du pays.