
Par la Rédaction
Le Ministère de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale a suspendu, jusqu'à nouvel ordre, les activités du service des urgences du Centre Hospitalier HJ.
Dans une correspondance signée par le Secrétaire général du Ministère, cette décision découle du refus de prise en charge d'une patiente nommée Divine Kumasamba, acheminée pour des soins.
“ Sur instruction de Son Excellence Monsieur le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale, je vous saisis en rapport avec l’objet mis en exergue ”, peut-on lire dans cette correspondance, qui précise : “ En effet, dans la nuit du 7 au 8 septembre 2025, votre structure avait reçu en urgence Madame Divine Kumasamba, laquelle a été privée de soins et d’assistance pour n’avoir pas été en mesure de s’acquitter d’une caution exagérée qui lui était exigée, et ce malgré l’acompte qu’elle détenait.”
Une situation qui, malheureusement, a entraîné le décès de la patiente, faute de soins appropriés.
“ Une telle attitude est contraire aux dispositions du partenariat liant votre structure au Ministère de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale, dans le cadre de la Couverture Santé Universelle ”, insiste la correspondance.
À noter que des investigations sont en cours, menées par l’Inspection générale de la santé, afin d’apporter plus de lumière sur ce dossier. En attendant, les activités du service des urgences de cette structure hospitalière sont suspendues jusqu’à nouvel ordre.
Pour rappel, l’Hôpital HJ (H.J Hospitals) est une chaîne d’établissements hospitaliers modernes en Afrique centrale, fondée par l’entrepreneur indien Harish Jagtani, résident en République démocratique du Congo depuis deux décennies. Le groupe a été créé dans le but d’offrir des soins de santé de qualité supérieure, notamment grâce à un centre de diagnostic et des services de bien-être de pointe, introduisant des tests et équipements innovants en RDC. H.J Hospitals a ouvert sa première clinique à Kinshasa en avril 2016, avant d’élargir son champ d’action avec l’ouverture du Centre Biomédical Sanru en 2018.