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Rutshuru : le Domaine de Katale rejette les accusations d’expropriation et annonce des poursuites judiciaires

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Porte d’entrée du siège social de la société Domaine de Katale SA [Photo d’illustration]
Porte d’entrée du siège social de la société Domaine de Katale SA [Photo d’illustration]

Par Prosper Buhuru 

La Société Domaine de Katale S.A. a, enfin, réagi à une lettre adressée, le 12 août dernier, au Gouverneur militaire du Nord-Kivu par un groupe se présentant comme "Population des villages Katale, Biruma, Koga Nyabirehe, Kalengera, Rubare" et relayée par une déclaration signée le 28 août, par Twizere Sebashitsi, président du Conseil territorial de la jeunesse de Rutshuru. Cette correspondance accusait l’entreprise d’exproprier les communautés locales de leurs terres.

Dans un communiqué parvenu à opinion-info.cd, ce mercredi 10 septembre 2025, la société rejette ces accusations, qu’elle qualifie de "mensonges, calomnies et diffamations" visant à ternir son image et celle de son président-directeur général, Victor Ngezayo. Elle affirme que ses concessions sont légalement couvertes par des certificats d’enregistrement établis par la circonscription foncière de Rutshuru et que les terres en sa possession ne peuvent en aucun cas être revendiquées par des tiers.

Le Domaine de Katale estime que ce sont plutôt ses propres concessions qui font l’objet d’« envahissements anarchiques », souvent encouragés, selon l’entreprise, par "des personnes malveillantes qui manipulent et intoxiquent les jeunes des communautés locales".

Pour prévenir les tensions foncières, la société rappelle avoir signé en décembre 2021 un protocole d’accord avec les autorités locales de Bwisha, en présence de l’administrateur du territoire. Cet accord a permis de céder gratuitement à la population des terrains situés le long de la Route nationale n°4, dans les villages de Katale, Biruma, Nyabirehe, Kalengera et Kako, afin de sécuriser les constructions déjà présentes.

L’entreprise insiste néanmoins sur le fait que la propriété privée et exclusive de ses plantations reste garantie et qu’elle continuera à les protéger contre toute occupation illégale. Elle se réserve enfin le droit de poursuivre en justice les auteurs de ce qu’elle considère comme une campagne de diffamation.

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Mercredi 10 septembre 2025 - 21:41