![Bintou Keita, cheffe de la Mission de paix des Nations Unies en RDC [photo d’illustration]](/sites/default/files/styles/media_interne_1280x720/public/2025-06/IMG-20250628-WA0008.jpg?itok=RNxiuOrE)
Par Prehoub Urprus
La signature de l’accord de paix entre la RDC -République démocratique du Congo- et le Rwanda, ce vendredi 27 juin 2025, à Washington, marque une avancée significative dans la quête d’une sortie durable de crise, dans la région des Grands Lacs. Bintou Keita, Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en RDC, a qualifié cet acte de "moment important", dans son intervention devant le Conseil de sécurité des Nations Unies, le même jour.
Alors que les tensions sur le terrain persistent et que les dynamiques militaires et diplomatiques restent fragiles, l’accord signé par les ministres des Affaires étrangères des deux pays est perçu comme un tournant dans les efforts de médiation et de stabilisation engagés depuis plusieurs mois sous la facilitation américaine.
"Alors que les tensions persistent, les lignes de front et de négociation évoluent, ouvrant la voie à la paix", a souligné Bintou Keita, appelant à un soutien international soutenu pour accompagner la mise en œuvre du texte.
Cet accord, qui comprend des engagements sécuritaires, politiques et économiques, est intervenu dans un contexte marqué par de fortes attentes des populations congolaises, particulièrement dans l’Est du pays, théâtre de plusieurs années de violences. Il prévoit notamment le retrait des troupes étrangères, la cessation de tout soutien aux groupes armés, et la mise en place d’un mécanisme conjoint de coordination.
Pour la cheffe de la Monusco, la réussite de cet accord dépendra non seulement de la volonté politique des deux capitales, mais aussi de la capacité des institutions régionales et internationales à accompagner et surveiller son exécution.